1. Yann Pican Savoir Plus
    Yann Pican
    Yann PICAN, le commandant de bord, né à CAEN il y a 45 ans, a très tôt voulu être pilote ; il a fait ses débuts à l’aéroclub de CAEN tout en poursuivant des études universitaires en mathématiques et physique - qui ne le passionnaient guère et qu’il a interrompues pour rentrer dans l’Aéronavale-. Il y est resté 18 ans ; comme pilote de liaison d’abord, sur Embraer Xingu et Falcon 10, puis affecté ensuite à la surveillance maritime, sur Guardian dans le Pacifique, et sur Falcon 50 sur lequel il avait acquis une grande expérience, avant de rejoindre UNIJET il y a 4 ans. Il a quitté la Marine avec le grade de lieutenant de vaisseau. Yann avait 6500 heures de vol dont 1500 heures sur Falcon 50.
    Il faisait tout à fond. Il était toujours jovial et pratiquait volontiers l’autodérision. Excellent manœuvrier, une vraie « patte de pilote » dans le jargon, doué d’une grande confiance en lui, il était également très perfectionniste et toujours volontaire pour partir en mission. Yann avait 3 passions, 4, peut-être devrais-je dire : Par ordre chronologique, l’aviation, sa femme Carole, rencontrée au Lycée alors qu’ils étaient adolescents, et, conséquence de cette seconde passion, trois adorables filles –Pauline, 20 ans, Juliette 17 ans, et Marianne 13 ans, qui étaient tout pour lui ; lui était tout pour elles.
    Dernière passion : Johnny Halliday, dont je ne crois pas qu’il ait manqué le moindre concert. UNIJET a eu l’occasion d’effectuer un vol pour le compte de son idole il y a un an ; pour taquiner Yann, nous lui avons laissé croire que, craignant qu’il ne perde ses moyens, cette mission serait confiée à un autre pilote!
  2. Ruslana Vervelle Savoir Plus
    Ruslana Vervelle
    Ruslana Vervelle, l’hôtesse, était née en 1975 à Ternopil en Ukraine, à 400km à l’ouest de Kiev. Après des études de langue ( elle parlait 6 langues couramment) forte de sa connaissance du russe, elle s’expatrie comme interprète, d’abord en Pologne, puis à Ténérife, Canaries. Il y a 13 ans elle y rencontre son mari, Patrick.
    Ruslana a été recrutée comme hôtesse de l’air, il y a 8 ans, par la compagnie charter française X L Airways, dont elle était devenue un peu l’image, puisqu’elle assurait tous les vols inauguraux avec journalistes.
    Ruslana était également employée par Unijet à la vacation, en particulier pour les vols vers les pays de l’Est, compte tenu de ses capacités linguistiques en russe, polonais et ukrainien. Sans doute avait-elle besoin de la relation privilégiée avec les passagers, que seule l’aviation d’affaires offre.
    Ruslana travaillait dur pour remettre en état, avec son mari, une vieille maison dans l’Aveyron, où elle retrouvait ses racines terriennes. Très attentive à ses passagers, très exigeante sur la qualité du service, elle était gaie, enjouée, volontaire et courageuse.
  3. Maxime Rassiat Savoir Plus
    Maxime Rassiat
    Yann était le commandant de bord idéal pour Maxime RASSIAT, ce dernier se nourrissant de l’expérience de son aîné. Maxime avait 28 ans ; né à Paris, il était fils unique. Il a fait toute sa scolarité à Fénelon et entrepris sans passion une licence de physique à Jussieu, tout en prenant des cours de pilotage à l’aéroclub de Pontoise. Très vite il a su convaincre ses parents de sa vocation, s’est inscrit à l’Institut Mermoz pour son pilote de ligne théorique, puis à l’EPAG, où étaient formés les cadets d’Air France, pour la partie pratique du Pilote professionnel et de l’IFR.
    Avec l’aide de ses parents, il finance lui-même une qualification Cessna CJ2, puis, après quelques missions à la vacation pour gagner en expérience, il se présente chez UNIJET début 2011, avec le strict minimum d’heures de vol.
    Au moment de la sélection nous n’avons pas hésité : Maxime est résolument sorti du lot. La sélection de jeunes pilotes se passe de la façon suivante : On installe dans un simulateur d’avion d’affaires qu’ils ne connaissent pas deux jeunes candidats ; ceux-ci doivent à tour de rôle assurer la fonction de pilote avec l’aide de leur binôme. On teste d’abord leur capacité à organiser leur travail malgré leur peu de connaissance, mais on évalue également la façon dont leur partenaire apporte son soutien.
    A cet exercice Maxime a excellé. Non seulement il a été très bon comme pilote en fonction, mais il n’a pas mesuré son soutien à son partenaire et néanmoins concurrent. Maxime c’était cela, la passion sans calcul, la générosité, l’altruisme, l’attention aux autres, la réserve sans timidité, et une excellente éducation. Aux yeux de ses amis il n’avait aucun défaut – à l’exception peut-être d’être fâché avec les horaires -. Même ce défaut-là nous ne l’avons pas décelé chez UNIJET tant était grande son envie de voler lorsqu’il était désigné pour une mission. Maxime avait 1500 heures de vol dont 200 sur Falcon 50.
  4. Christophe de Margerie
    Christophe de Margerie
    Maxime was born 28 years ago in Paris. He did all his schooling in Fenelon and decided unconvincingly to get a degree in physics at Jussieu, while pursuing his real passion by taking flying lessons at the flying club of Pontoise. He was able to convince his parents of his vocation, and enrolled at the Mermoz Institute to pass his frozen ATPL. He then went to EPAG Flying School where the young Air France’s pilots are trained to pass the practical part of the commercial license and instrument rating.
    With the help of his parents, he was able finance himself a Cessna CJ2 type rating, and after a few flights as a free-lance pilot to gain experience, he presented himself at UNIJET in early 2011 with the minimum required flight hours. At the time of selection we did not hesitate: Maxime definitely stood out from the rest.
    The selection process of new pilots goes as follows: Two candidates who do not know each other beforehand are put into a flight simulator. One must carry out the role of a pilot while the other candidate acts as a partner, providing the pilot with support. First, we test the pilots’ ability to organize their work despite their lack of experience on the type of aircraft, but also very important, we evaluate how the partner assists the pilot.
    In this exercise Maxime’s performance was very convincing. Not only did he perform well as pilot in command, but he also offered great support for his partner despite the fact he was also his competitor. That was Maxime – a person full of passion and generosity, an altruist. He was polite and reserved without being shy. To his friends he had no flaws - except perhaps to be always late for his appointments. However, here at Unijet, we never noticed this, because the excitement to fly was so strong that he would always arrive well before any of his flights. Maxime had 1,500 hours of flying time, including 200 on the Falcon 50.